Paroles de skippers
- nicolasgoinard7
- 13 mars 2018
- 3 min de lecture

Martin Le Pape (Skipper Macif 2017) : « On s’est bien entraîné au Pôle Finistère Course au Large cet hiver. Je pense que je ne pouvais pas naviguer plus que ce que j’ai fait. Aujourd’hui, j’ai hâte de pouvoir me jauger face à la concurrence et de voir comment elle a progressé ces derniers mois. Ca risque d’être un peu délicat d’attaquer la première course de la saison par 30 nœuds de vent sur des parcours côtiers, mais on prendra ce qu’on nous donne. J’ai surtout hâte de partir sur la grande course, jeudi, pour allonger un peu les bords. Côté objectif, je ne m’en fixe pas vraiment. La Solo Maître CoQ ne m’a jamais vraiment réussi jusqu’ici. C’est sans doute à cause de son format car les petits parcours construits ne sont pas exactement ma tasse de thé, mais je pars avec l’envie de faire au mieux et de montrer mon nez aux avant-postes. »
Thomas Cardrin (Team Vendée Formation) : « La Solo Maître CoQ est ma première course en Figaro alors forcément, il y a un peu d’appréhension, ce qui est normal. Reste que le bateau et le bonhomme sont prêts alors il n’y a pas de raison que ça se passe mal. Je ne me mets pas de pression particulière quant au résultat. J’espère faire une course propre. L’idée, c’est de voir où j’en suis et d’évaluer le travail qu’il me reste à faire d’ici à la Solitaire Urgo – Le Figaro, mon objectif principal cette saison. La grande course va me permettre de bien travailler ma vitesse et mes réglages. Sur le plan stratégique, je ne veux pas me tordre le cerveau mais essayer de jouer au mieux les phases de transitions qui s’annoncent nombreuses. En clait, réussir à bien me placer aux moments clés. »
Benjamin Dutreux (SATECO – Team Vendée Formation) : « A la veille du coup d’envoi de la course, je me sens plutôt bien. Étonnement, pas du tout stressé. J’espère quand même qu’il n’y aura pas trop de vent et qu’on ne va pas trop abîmer les bateaux et les voiles, mais j’ai hâte d’y aller. J’ai fait tourner quelques routages pour le grand parcours. Il s’annonce assez rapide et il va permettre de belles comparaisons de vitesses entre les bateaux en vue de la Transat AG2R. Je n’ai pas d’objectif de résultat mais des objectifs de travail. J’ai notamment besoin de me rassurer sur ma vitesse. Au sein du Team Vendée, on a essayé quelques trucs cet hiver. Il faut maintenant vérifier que ça fonctionne. Si c’est le cas, tant mieux, si non, on aura encore un peu de temps pour se retourner. »
Eric Delamare (Région Normandie) : « On est là pour naviguer alors on a hâte d’y aller. Les parcours côtiers, c’est top parce que ça permet de vite se jauger et de prendre des petites marques par rapport aux adversaires avant le grand parcours. Celui-ci va se jouer relativement en bords directs mais il va être intéressant malgré tout. Il va pleuvoir et faire froid mais on est équipé pour ça. Comme c’est ma deuxième année en Figaro, j’espère commencer à performer un peu, même si c’est sûr que j’ai encore un peu de boulot. Je vais essayer de travailler sur mes nouvelles voiles, ajuster au mieux mes positionnements et me concentrer sur ma vitesse. Aller au bon endroit au bon moment, c’est bien, mais si on n’a pas la vitesse, ce n’est pas suffisant. Mon objectif ? Trouver au plus vite mes marques à bord puis valider le travail fourni cet hiver. »
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